En l'honneur de l'exposition Georges BRAQUE au Grand-Palais, Lithographies d'après Braque. 55x75cm. |
Georges BRAQUE Lithographie n°4 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°5 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°1 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°2 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°3 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°7 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°8 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°9 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°10 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°11 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°12 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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Georges BRAQUE Lithographie n°13 Lithographie exécutée aux Éditions Georges et Armand Israël d'après une oeuvre de braque. Signée dans la planche. |
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BRAQUE Georges
Peintre, graveur, lithographe, auteur de cartons de vitraux et de tapisserie.
Argenteuil 13 mai 1882 - Paris 31 août 1963.
Il passe en fait sa jeunesse au Havre, où sa famille s’était installée en 1890, et où il se lie avec Raoul Dufy et Othon Friesz, amis qu’il retrouve à Paris en 1904. Auparavant, il avait débuté comme apprenti peintre-décorateur chez son père. Il s’est installé à Montmartre en 1900, puis s’est inscrit en 1902 à l’Académie Humbert, boulevard de Rochechouart, où il rencontre Picabia et Marie Laurencin ; puis à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, chez Bonnat, atelier qu’il quitte rapidement pour retourner chez Humbert. En 1905, il passe l’été avec Maurice Raynal et Manolo, et découvre les Fauves au Salon d’Automne ; expose aux Indépendants en 1906, et surtout en 1907, année où il fait la connaissance de Picasso ; son second séjour à l’Estaque marque l’abandon du fauvisme pour une peinture plus cézanienne ; toujours en 1907, il découvre “les Demoiselles d’Avignon” de Picasso, dont la brutalité primitive le révulse ; en 1908, il expose aux Indépendants, la critique l’éreinte, mais Apollinaire le remarque ; il retourne à l’Estaque ses œuvres sont alors pré-cubistes ; en novembre, il expose 27 œuvres chez Kahnweiller, le catalogue est préfacé par Apollinaire; figure à cette exposition le fameux “Grand Nu” (nu debout) qui fait, chez Braque, la liaison entre les “Demoiselles” de Picasso et le cubisme proprement dit ; c’est en quelque sorte le pendant des “Trois Femmes” de Picasso de la même époque. Et c’est le début de la profonde complicité entre les deux artistes, qui allait déboucher sur la naissance des différentes formes de Cubisme. Il assiste au banquet en l’honneur du douanier Rousseau ; ses liens avec Picasso deviennent de plus en plus étroits ; Wilhem Uhde l’expose en groupe en décembre; en 1909, Berthe Weill montre ses œuvres en janvier; il participe pour la seconde fois à l’exposition de la Toison d’Or à Moscou ; le premier format oval date de 1910. En 1911, il rejoint Picasso à Céret. L’année 1912 est importante, il expose beaucoup, au Blaue Reiter de Munich, puis à Londres, à Amsterdam, se marie avec Marcelle Lapré ; il achète avec Picasso des statues nègres ; premiers papiers collés ; le 30 novembre il signe un contrat d’un an avec Kahnweiler. En 1913, il participe à la fameuse exposition de l’Armory Show, à New York, qui marque le début de l’art moderne aux Etats-Unis. Mobilisé en 1914, il est blessé le 11 mai 1915 et trépané ; démobilisé en 1916, il se rend à Sorgues. En 1917, Reverdy dans sa revue le Nord-Sud publie les “Pensées et réflexions sur la peinture” de Braque; il signe un contrat avec Léonce Rosenberg, qui l’expose en 1919; reprend la sculpture en 1920 ; en 1922, il expose 18 toiles au Salon d’Automne et déménage à Montparnasse, où il reste trois ans. Braque aura été le seul peintre à avoir été successivement fauve et cubiste. Fauve, en 1906, avec ses amis Dufy et Friesz, cubiste avec Picasso. Ils ont tous deux le même marchand, Kahnweiler, un des rares à cette époque à s’intéresser aux recherches nouvelles. Braque et Picasso sont ensemble les vrais initiateurs et inventeurs du Cubisme. Au salon d’Automne, Henri Matisse est le premier à parler des “petits cubes” à propos d’une toile de Braque intitulée “Maison à l’Estaque”. Le mot est resté. Braque est l’auteur de nombreuses estampes, eaux-fortes, pointes sèches, bois, gravures en noir et en couleurs, lithographies (début en 1921) et illustrations (C.R. Dora Vallier Paris 1982). Les plus rares datent de 1907-1912, de la période cubiste, toutes tirées à un très petit nombre, sauf deux “Job” et “Fox” éditées à 100ex pour Kahnweiler et imprimées par Delâtre. En 1921, il réalise un bois gravé pour une comédie d’Erik Satie “le Piège de la Méduse”. En 1930, il reprend le travail de graveur grâce au projet d’édition de Vollard, qui fut aussi l’un de ses éditeurs, “la Théogonie” d’Hésiode qui lui donne le goût de la Grèce et de l’antique, berceau de notre civilisation. Parmi les nombreuses illustrations on peut citer celles qu’il conçut pour Tristan Tzara, Eluard, Erik Satie et Reverdy. Il a alors Lacourière comme imprimeur. Par la suite la plupart des estampes sont éditées chez Maeght, surtout quand Aimé Maeght ouvre ses propres imprimeries en 1961 et 1966, et en 1970 pour la lithographie.
Texte issu du Dictionnaire des Peintres à MontmartrePour aller plus loin :
Depuis la période fauve jusqu’à l’œuvre ultime, la rétrospective Georges Braque organisée au Grand Palais présente toutes les périodes de sa création : le cubisme dont il fut l’initiateur, les papiers collés dont il fut l’inventeur, les natures mortes des années vingt, les majestueuses Canéphores et les nus des années trente, la série des Billards, le cycle complet des neufs Ateliers, les derniers paysages, les oiseaux. Exposition Georges Braque Du 18 septembre 2013 au 06 janvier 2014. Grand Palais, Galeries nationales, Paris.