Émile
Othon Friesz
Henri Achile Émile Othon Friesz
Le
nu
Dessin à la Sanguine
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Peintre
et graveur.
Le Havre 6 février 1879 - Paris 10 janvier 1949.
Fils d’un capitaine au long cours, et petit-fils d’un capitaine
des apparaux, auteur d’une carte de la Martinique et de la Guadeloupe
; sa mère, Eucharis, était d’origine créole.
Friesz, aidé de sa mère, eut beaucoup de mal à faire
admettre à son père, “un géant grondeur et redoutable”,
que sa véritable vocation était la peinture.
Il avait été, au Havre, l’élève de Charles
Lhuilier, conservateur du Musée, peintre local, qui “doit à
ses élèves Dufy, Braque et Friesz, la gloire d’être
cité dans toutes les histoires de l’art contemporain” .
Friesz et Dufy partagèrent un “atelier”, en fait une chambre
de bonne, en 1896.
En octobre 1897, grâce à une bourse de la ville qui fut servie
jusqu’en 1905, il partit pour Paris, où il entra aux Beaux-Arts
dans l’atelier de Bonnat, avec qui il se fâcha.
Ses premières œuvres étaient impressionnistes, puis sous
l’influence de van Gogh et de Gauguin, il donna la primauté à
la couleur et fit partie du groupe des Fauves.
Avec Braque il visita Anvers, puis seul alla peindre en Provence et sur la
côte normande.
A partir de 1908, sans doute en raison de l’influence de Cézanne,
il s’éloigna du fauvisme, et élabora une œuvre plus
constructiviste ; sa palette s’assourdit, il privilégia les ocres,
les bruns, les verts et les bleus austères.
De plus, les lignes rigides, le souligné épais des formes rendirent
ses œuvres moins attrayantes. Ses sujets restèrent traditionnels,
nus, paysages, natures mortes et portraits.
Il commença à exposer aux Indépendants dès 1903,
et l’année suivante au Salon d’Automne.
Les galeries Berthe Weill et Duret l’accrochèrent à leurs
cimaises.
La galerie Jacques Hamon, place Thiers, organisa une exposition, dans le cadre
des Manifestations à la mémoire du peintre par la municipalité
havraise, en avril 1950. Friesz s’était marié en 1915,
et décéda en 1949 dans le 6e arrondissement de Paris. A partir
de 1950, la galerie Paul Pétridès l’exposait en permanence.
Il avait cédé l’atelier du 12, rue Cortot à son
ami Raoul Dufy en 1906.
Émile Othon Friesz
Saint-Malo
Huile sur toile
Vendu - Sold
Émile Othon Friesz
Pochoir
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