Maurice
de VLAMINCK
1876/1958
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Maurice
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Maurice de Vlaminck - Nature Morte - Huile sur toile
VENDU / SOLD OUT
VLAMINCK Maurice de
Peintre. Paris (3, rue Pierre Lescot) 4 avril 1876 - Rueil-la-Gadelière 1958.
La grand-mère flamande tenait un commerce de légumes aux Halles et logeait ses parents, musiciens tous les deux ; en 1879 la famille déménagea au Vésinet. A l’automne 1896 Maurice partit faire son service militaire au 70e R.I. à Vitré (Bretagne). Là, le caporal Fernand Sernada le convertit aux idées anarchistes, c’est ainsi qu’il collabora au journal “Le Libertaire”, sis rue d’Orsel. Pour vivre, il dut exercer de nombreux métiers, ouvrier, coureur cycliste amateur ou professionnel, musicien, joueur de billard, haltérophile, lutteur de foire et écrivain, avant de se consacrer à la peinture, converti après avoir visité l’exposition van Gogh chez Bernheim-Jeune, en 1901.
Vlaminck, l’instinctif, et Derain, l’intellectuel, s’étaient connus en juin 1900, lors du déraillement du train Paris-Saint-Germain, ils ne se quittèrent plus pendant dix ans. Au début, Vlaminck habitait une masure à Nanterre et partageait un atelier, dans l’ancien hôtel-restaurant de Levanneur à Chatou, avec Derain, qui vivait chez ses parents. Ceux-ci tenaient un commerce prospère de B.O.F. Chatou à cette époque avait été déserté par les peintres, Corot et Courbet, puis Monet, Bazille, Renoir, Caillebotte, Sisley et Degas. Néanmoins c’est là que Vlaminck et Derain jetèrent les bases du Fauvisme. En 1903 Vlaminck fit la connaissance de Guillaume Apollinaire qui habitait le Vésinet chez sa mère, ce fut lui qui théorisa, en quelque sorte, la peinture instinctive de Vlaminck, dont il disait qu’elle était “une joyeuse kermesse”. Ensemble, ils menèrent une vie quelque peu dissolue aux Halles et à Montmartre. A l’automne 1905, énorme scandale au Salon d’Automne, en raison des toiles de Matisse, Derain et Vlaminck. Le critique Louis Vauxcelles serait à l’origine du mot fauve accolé aux œuvres de ces artistes. C’était Henri Matisse qui, après une visite à l’atelier de Derain à Chatou, leur avait conseillé de participer à ce salon. En avril 1906, Vollard lui acheta une toile pour 20F, et quelques jours plus tard tout l’atelier pour 6000F. Vlaminck, craignant de l’avoir volé, lui offrit en plus une table en bois blanc qu’il avait sculptée. Vollard lui permit en 1911 d’accepter les propositions de Kahnweiler. Il a alors déménagé dans les bois de la Jonchère. Il ne reviendra que rarement sur la Butte chez Azon, ou à Paris. Rétrospective en 1956 à la galerie Charpentier.
Adresses
successives Paris, le Vésinet, Montparnasse, Valmondois (Oise) et Auvers-sur-Oise.
Il se retira en 1925, à “La Tourillière”, à Reuil-la-Gadelière,
près de Verneuil-sur-Avre, aux confins de la Beauce, de la Normandie
et du Perche, avec ses filles Godelieve et Edwige, et Berthe, sa seconde femme,
dont Modigliani fit le portrait, et qui paraissait si douce et fragile au milieu
de sa robuste famille flamande.
La maison sombre, noircie par les feux de cheminées, était remplie
de masques et d’idoles nègres que Vlaminck avait collectionnés
à l’instar de Derain, Matisse et Picasso. Pour mieux connaître
le peintre, deux citations : “J’aime mieux van Gogh que mon père!”,
“La peinture c’est comme la cuisine, ça ne s’explique
pas, ça se goûte”. Godelieve dans un courrier récent
nous rappelait que son père était très lié avec
Francis Carco, Marcel Aymé et Paul Gérard, le fils de Frédé
dont la sœur avait épousé Pierre Mac Orlan, lui-même
ami de Vlaminck.
Texte issu du Dictionnaire des Peintres à Montmartre (voir le descriptif: lien).
"Les Peintres ont tué la peinture" Maurice de Vlaminck